Communions | Votre travailleur a-t-il droit au petit chômage?

Le mois de mai approche à grands pas et traditionnellement, il y a beaucoup d'occasions à l'ordre du jour pendant ces périodes. Plusieurs travailleurs sont impliqués dans l'organisation de fêtes de communion, de fêtes de la jeunesse laïque ou de fêtes de printemps. Pour quelles festivités un salarié a-t-il droit à un congé et peut-il donc s'absenter du travail avec salaire et justification ? Quelles sont les conditions spécifiques ? Nous vous expliquons cette question plus en détails ci-dessous.

Quelles sont les conditions?

Le petit chômage est une période pendant laquelle les travailleurs ont le droit de s'absenter du travail, tout en conservant leur salaire normal. Ce droit ne peut être exercé qu'en cas de certains événements fixes.

Petit chômage pour première communion / fête du printemps

Dans le cas d'une première communion ou d'une fête de printemps, il n'y a pas de droit au petit chômage. Un travailleur qui souhaite quelques jours de congé supplémentaires dans ce contexte devra donc les prendre en concertation avec son employeur.

Petit chômage pour la communion solennelle (confirmation) / fête laïque

En cas de communion solennelle d'un enfant du travailleur ou d'un enfant du conjoint (ou du cohabitant légal), le salarié a droit à 1 jour de congé. Ce congé est également prévu pour la fête laïque.

Modalités pratiques

Quelles sont les absences prévues ?

Selon la loi, le salarié peut être absent le jour de la cérémonie.

Si le jour de la communion solennelle ou la fête laïque coïncide avec un dimanche, un jour férié ou un jour où il n’ y a normalement pas d’activités dans l’entreprise, le travailleur peut s'absenter le jour qui précède ou qui suit immédiatement l'événement. En pratique, cela peut être interprété comme le jour d'activité habituel qui se rapproche le plus dans le temps du jour de la cérémonie.

Exemple 1

Un travailleur à temps plein qui travaille du lundi au vendredi organise une communion pour son enfant le dimanche. Le travailleur a le droit de s'absenter le lundi, jour d'activité habituel le plus proche du jour de la cérémonie.

Exemple 2

Un travailleur à temps partiel qui travaille toujours du mardi au jeudi organise une communion pour son enfant le dimanche. Le travailleur n'a pas le droit de s'absenter du travail parce qu'il n'y a pas de jours d'activité habituels qui suivent ou précèdent le jour de la cérémonie.

De quoi un travailleur doit-il s ‘acquitter?

Pour avoir droit à un jour de petit chômage à plein salaire, le travailleur doit en aviser son employeur à l'avance. Il n'y a pas de délai légal pour cela. À la demande de l'employeur, la preuve peut en être apportée sur la base d'une attestation délivrée par le catéchiste ou le comité d'organisation de la fête de la jeunesse laïque.

Le salaire pour ce jour de congé de courte durée est toujours proportionnel au nombre d'heures que le travailleur aurait normalement prestées.

Attention – veuillez toujours à bien vérifier les dispositions sectorielles!

Ce qui précède concerne le régime légal relatif au petit chômage. Les conventions collectives ou individuelles de travail peuvent contenir des dispositions plus favorables. Il est donc conseillé de toujours vérifier les dispositions de votre secteur.

Des réglementations différentes et plus favorables sont également toujours possibles au niveau individuel ou de l’entreprise

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